Les fouilles de 1991 ...

Publié le par Christelle Dupont

 

 

 

 Les jours meilleurs qu'attendait Alexandre Avdonine semblaient être arrivés en 1989. Gueli Riabov décida de solliciter l'aide de Mikhaïl Gorbatchev pour débloquer la situation, mais ce fut sans réponse. Le 12 juin 1991, l'élection de Boris Eltsine à la présidence de la république russe, débloqua la situation. Edward Rossel, le gouverneur de Sverdlovsk, demanda l'autorisation à Eltsine de faire exumer les Romanov. Le nouveau président acquiesça. Le 11 juillet 1991, la tombe des Romanov fut ouverte par un groupe de spécialistes scientifiques, entourés de membres de la police et du Parquet, et assistés d'Alexandre Avdonine. Ils mirent ainsi à jour près de sept cents os et débris d'ossements, dans des états de conservation divers, correspondants à neuf squelettes. Il manquait deux corps, mais cette découverte correspond avec la déposition de Yourovski, qui déclara avoir séparé et détruit deux des corps avant de les enterrés un peu plus loin. Des recherches effectuées quelque temps après dans la tombe permirent de mettre au jour cent cinquante os supplémentaires. Mais s'agissait-il bien des restes des derniers Romanov et de leurs suivants?



 

 

 Alexandra faisait elle vraiment partie des corps retrouvés?



On put rendre une identité à chaque cadavre, grâce à la corpulence, à l'âge approximatif des victimes au moment du décès et aux soins dentaires. Avec l'aide d'un spécialiste informatique prêté par le centre russe de recherche spatiale et d'un ordinateur, le docteur Abramov put commencer à comparer les crânes retrouvés avec les portraits des victimes. Mais le travail du chercheur fut très difficile étant donné le mauvais état des crânes. Malgré tout, Abramov put identifier chacun d'eux. Se trouvaient dans la tombe Nicolas (corps n°4), Alexandra (corps n°7), Olga (corps n°3), Tatiana (corps n°6), Anastasia (corps n°5), le docteur Botkine (corps n°2), la femme de chambre Demidova (corps n°1), le cuisinier Kharitonov (corps n°8) et le valet Troupp (corps n°9). Manquaient les corps d'Alexeï et de Maria. Mais ces résultats soulevèrent des doutes en occident, surtout chez les russes blancs émigrés en Europe, qui considéraient cette découverte comme une manipulation du KGB.









 William Maples, un anthropologiste américain de renom, fut invité à venir identifier les corps. Au lieu de simplifier les choses, il ne fit que les compliquer. En effet, selon lui, le corps qui manquait n'était pas celui de la grande-duchesse Maria mais celui d'Anastasia. Cette conclusion ne fit pas l'unanimité parmi ses confrères étant donné qu'elle n'est basée exclusivement que sur une étude des vertèbres. Mais la marge d'incertitude chez les adolescents est de deux ans, étant donné que la croissance ne se déroule pas de manière uniforme chez tous les individus. Or, tel était l'écart qui séparait Maria de sa soeur Anastasia.



Aucun des deux scientifiques ne voulait quitter sa position à propos de l'identité de la troisième fille. Maples nomma le professeur Richard Helmer, de l'institut de médecine de Bonn, pour trancher. Celui-ci se rangea à l'avis d'Abramov, l'anthropologiste russe. Selon lui, Anastasia était bien la troisième fille présente, mais sans pour autant laisser un doute sur la survie possible du tsarévitch et de la grande-duchesse Maria. Selon William Hamilton, le massacre fut perpétré avec une telle violence qu'il était matériellement impossible que les tueurs aient laissé des survivants.

 





Etait-ce vraiment les trois soeurs qui étaient présentent dans la tombe

Les Grandes Duchesses sont-elles vraiment mortent à Ekaterinbourg ???


Les tests furent conduits en Grande-Bretagne par un spécialiste russe, le professeur Pavel Ivanov, qui assista le docteur Gill pendant toute la durée des tests. Les études ADN des cadavres confirmèrent qu'il s'agissait d'un père, d'une mère et de trois de leurs enfants. A présent, il fallait prouver que les corps appartenaient bien à Nicolas, à Alexandra et à trois de leurs filles. On put identifier avec certitude Alexandra. La grand-mère maternelle du prince Phillip, duc d'Edinburgh et époux de la reine Elisabeth II d'Angleterre, n'était autre que la princesse Victoria de Battenberg, soeur aînée de l'impératrice. Le prince se prêta volontiers à l'expérience et le résultat fut positif. Son empreinte génétique correspondait à celle d'Alexandra. Du coup, on put identifier les corps des trois filles, il s'agissait d'Olga, de Tatiana et d'Anastasia. On put identifier Nicolas grâce à Ksenia Sfiris, arrière-petite-fille de la princesse Irène, qui était la nièce de Nicolas. Les tests exercés sur Nicolas furent concluant, mais pas suffisamment, on ne put l'identifier qu'à 98,5% étant donné une petite différence dans l'ADN. En dépit des polémiques, les résultats étaient positifs. A partir du moment où Alexandra et trois de ses filles se trouvaient clairement identifiées, la cinquième corps ne pouvait être que celui de Nicolas, même si les tests ADN n'étaient sûr qu'à 98,5%.



Et pourtant certains contredisent cette thèse, est-il possible de faire mentir des tests ADN ??? Est-il plausible que le régime Bolchévique ai mentit sur l'assasinat des Romanov ? Les Grandes Duchesses, l'Impératrice et le Tsarévitch ont ils réellement échappés au massacre, que de questions ???  Les Romanov restent une énigme passionnante !!!!!



    

 

Publié dans Nicky et les siens

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